,unjusLa question revient souvent et les réponses sont souvent contradictoires. Mais ce qui me gène surtout c’est qu’elles sont souvent très fermes sans plus d’explication…

Alors qu’on ne connait toujours pas la cause exacte de cette maladie, l’endométriose concernerait 1 femme sur 10. 

Pourquoi les pouvoirs publics n’en parlent pas plus ? Pourquoi la sensibilisation arrive tout juste et de part d’associations indépendantes ? 

Pourquoi existe-t-il un si grand fossé entre la prise en compte du Covid19 et d’autres causes comme l’endométrioses ? 

Passons…

Actuellement, les phyto-oestrogènes sont souvent déconseillés en cas d’endométriose, pathologies liée justement à un excès d’oestrogènes. Cela se tient.

Pourtant, beaucoup de femmes confient avoir été soulagées par les phyto-oestrogènes.

Alors que penser ?

Deux petites parenthèses (non trois!) :

1/ Attention à ce que vous lisez sur internet, certaines personnes ont tendance à affirmer ce qu’ils ont lu ou entendu plusieurs fois, sans vrai référence. Vérifiez toujours vos sources.

2/  « Je ne crois que ce que je vois »: un proverbe qui me permet de rebondir et vous parler de sciences. La science n’est pas exacte. Il y a des choses qu’on sait aujourd’hui, qui seront contredites demain (les exemples ne manquent pas!). Alors prenons du recul, acceptons que nous n’ayons pas encore toutes les réponses mais surtout écoutons nos corps, expérimentons des alternatives qui ont fait leurs effets sur d’autres.

3 / Les phyto-oestrogènes sont des molécules avec un profil “hormone like”, mimant les oestrogènes, et présents dans l’alimentation: soja, sauge, trèfle rouge, et beaucoup d’autres. Ils ont une action dite « oestrogènique ». A ne pas confondre avec les xeno-oestrogènes, plus nocifs, présents dans notre environnement, en particularité les emballages, pollution, pesticides, détergents et…. eaux des fleuves (résidus des hormones que non prenons, polluant nos eaux via nos urines).

Dans ma pratique, j’avance toujours en sachant que je ne détiens pas de vérité: rester en perpétuelle écoute et remise en question fait partie de mon quotidien. J’écoute les personnes, leurs expériences ce qui me permet d’ailleurs de penser aujourd’hui que les phyto-oestrogènes seraient peut-être une option.

Je me suis donc replongée dans mes livres, notamment « Femmes, si vous saviez ! », du professeur Henri Joyeux (Chirurgien Cancérologue & Conférencier).

Il énonce que les phyto-oestrogènes ont une double effet:

anti-oestrogénique: ils se fixent sur les récepteurs à oestrogènes et, ayant un effet oestrogénique plus faibles que nos oestrogènes “naturels”, pourraient ainsi réduire leurs effets.

oestrogénique faible : disons que dans le cas où le taux d’oestrogène est trop bas, le corps va récupérer ce qu’il y a à prendre, même faible. Et cela limitera ainsi les symptômes de la ménopause, SOPK, fertilité ou autres maladies liées à un taux d’oestrogènes bas.

D’après le professeur, les phyto-oestrogènes peuvent donc  :

aider à lutter contre les pathologies liées à un excès d’oestrogènes comme l’endométriose

aider à lutter contre  un taux d’oestrogènes bas comme pendant la ménopause, diminuant ainsi ses symtômes (bouffées de chaleurs, ostéoporose..)

diminuer les risques de cancers hormono-dépendants 

A noter que, pour que les phyto-oestrogènes soient efficaces, il faut qu’ils passent du système digestif au sang. Pour cela, la microbiote doit être excellente: pro-biotiques, anti-oxydants, bons gras…

En revanche, les phyto-oestrogènes doivent être évités (surtout en complément) si vous prenez un traitement d’hormono-thérapie (cancer, pma…) car ils peuvent interférer voire annuler l’effet de vos médicaments. On parle bien sûre de doses importantes, notamment via des compléments alimentaires.

C’est pourquoi avant de prendre des compléments de phyto-oestrogènes, il conseille de modifier son alimentation en première intention. En revanche rien ne vous empêche de soigner votre flore via des compléments 😉

Quelles sont les principales sources de phyto-oestrogènes :

– Le soja

– La sauge officinale

– Le houblon

– L’avoine

– L’actée à grappe

– L’Onagre

Je n’ai pas la réponse définitive. Il l’a peut-être, peut-être pas. Dans quelques années il y aura surement mieux. Je le souhaite. Mais pour le moment j’ai envie de croire ce professeur (que j’admire beaucoup !). Ce qui est sûre c’est que certaines d’entre vous sont soulagées grâce aux phyto-oestrogènes, et cela reste 100% naturel.

Si cela marche pour certaine, j’aurais tendance à vous conseiller d’essayer et vous observer.

Avez-vous déjà essayé cette alternative ?

Sachez que les huiles essentielles aussi peuvent vous aider dans ce sens. N’hésitez pas à me contacter pour en savoir plus. 

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